Le tatouage : un chemin initiatique
Le Beau, Le Corps et l’élévation en Esprit sont des amis…
Le tatouage ne laisse personne indifférent et il est aujourd’hui un moyen d’expression artistique qui vient renforcer l’unicité de chacun mais cela n’a pas toujours été le cas au travers de l’Histoire…
Traces historiques
Les plus anciennes traces de tatouage connues remonteraient à il y a environ 5000ans avec la découverte de la momie d’Otzi en 1991 dont le corps était bien conservé car gelé (Alpes italo-autrichienne). Cet homme arborait environ 61 tatouages sur différentes parties du corps et principalement les articulations des poignets, des genoux et chevilles ainsi qu’au niveau des lombaires. Des traits parallèles sont représentés en grande majorité et la communauté scientifique suppose qu’ils avaient un rôle symbolique thérapeutique par rapport à des problèmes d’arthrose par exemple.
Le tatouage pourrait être bien plus ancien mais nous n’avons pas de preuve à ce jour…
Déshumanisation
De la Grèce antique à la seconde guerre mondiale avec les Nazis en passant par les Romains (liste non exhaustive), le tatouage a pu être aussi utilisé comme moyen de déshumanisation et de marquage d’une propriété d’un être humain envers un autre. Dans certains groupes criminels (yakuzas au japon ou mafia russe par exemple), les membres qui n’ont pas été assez courageux peuvent être forcés de se faire tatouer tel ou tel symbole.
L’interdiction par les instances religieuses
Au 8ème siècle et par l’intermédiaire du Pape Adrien qui s’appuie sur l’Ancien Testament (« Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de figures sur vous. Je suis l’Éternel »), toutes les marques corporelles sont interdites et associées à des cultes païens (donc à bannir).
L’Europe attendra le 18ème siècle et les découvertes de James Cook dans les îles polynésiennes pour retrouver le tatouage.
Au-delà de l’effet de mode : un chemin initiatique qui perdure à travers le temps
Après une période du tatouage réservé aux « bad boys » et surtout à partir de 1970 en Europe, le tatouage prend de plus en plus d’ampleur aidé par certaines stars du cinéma, de la chanson ou du football qui favorisent cet essor.
En réalité, revenons au cœur du sujet par 3 questions majeures, à savoir : quel thème ou motif et à quel endroit ? Quel sens donné à ce tatouage (dépendant de chaque parcours de Vie) ? Quelle vibration sera diffusée ?
Arrêtons-nous quelques minutes sur ce dernier point. Partant du principe que l’énergie, appelée aussi Prana ou Chi, est en tout et partout. Et que notre corps physique est tel un pendule vivant qui reçoit et émet des informations, des vibrations.
Quoi de plus naturel que de dire que le motif que nous allons nous faire inscrire sur notre corps (normalement définitivement sauf tentative de le faire enlever au laser) impactera notre énergie mais plus profondément que cela, ne fera qu’un avec elle…
Il semble donc pertinent de se poser les différentes questions ci-dessus grâce à notre ami le libre arbitre. A partir de ce moment là et de la prise de conscience du processus initiatique aidé par des délais parfois longs (plusieurs mois ou années pour certains professionnels), le tatouage peut être aussi bien un tremplin qu’un boulet…
Le caractère Sacré fait alors partie de la démarche car le tatouage vise à modifier ce qui nous permet de vivre sur Terre, à savoir : notre corps.
Il y a 5000ans, l’être humain pratiquait le tatouage probablement à des fins thérapeutiques et symboliques pour améliorer son état et faire honneur à la Vie.
En 2021, le caractère Sacré du tatouage, de ce que l’on entreprend, des personnes, des animaux, de la Vie a plus que jamais besoin d’être réveillé et mis en Lumière.
Puissions-nous renouer, par le tatouage pour certains, par l’émerveillement et la joie pour d’autres, avec cet état qui consiste à voir dans nos vies, dans nos corps, dans nos compagnons animaux, végétaux et minéraux, le SACRÉ…
Fraternellement,
VAV MENAH
Crédit Photo : Conscious Design